Sur le pont camarade

Retraites : pourquoi mettre la France à l’arrêt le 7 mars

Merci à Allan Barte qui met ses dessins sur les retraites à disposition de la lutte

Pour faire passer sa réforme des retraites, le gouvernement utilisent tous les subterfuges possibles.

A commencer par rattacher cette réforme à une décision budgétaire modificative de la sécurité sociale.

Cette astuce lui offre deux cartouches :

  • la possibilité d’utiliser le 49-3 : le gouvernement peut utiliser le 49-3 une fois par session parlementaire ou autant de fois qu’il veut sur tout ce qui relève du budget.
  • l’utilisation du 47-1 pour contraindre le temps total du débat.

Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d’un projet, le Gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l’article 45. Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de cinquante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en œuvre par ordonnance.

Les 20 jours se sont écoulés à l’Assemblée National durant lesquels la majorité aura utilisé tous les faux pas de son opposition pour retarder les débats. La pluie d’amendements de LFI aura également empêché d’examiner tous les articles de loi dont le fameux article 7 qui entérine l’allongement du temps de travail.

L’examen du texte de loi est donc transmis au Sénat.

Vous noterez que le Conseil Constitutionnel s’est déjà prononcé : si le texte a trait au budget, tout amendement qui modifierait le texte (par exemple sur la pénibilité) mais qui n’aurait pas de conséquence budgétaire sera considéré comme un cavalier législatif et donc jugé inconstitutionnel.

Ce texte n’est donc pas améliorable. La majorité du pays n’en veut pas.

Il repose sur plusieurs mensonges :

Le 7 mars mettons la France à l’arrêt

Cette réforme est donc mauvaise : elle entraine deux ans au travail en plus, une perte de confiance dans un système qui ne protégera plus de la misère et qui exonère le capital de tout effort. C’est une régression sociale. Ce n’est pas la société que nous voulons (nous on veut une société libre des chaînes du capital où le travail est débarrasé de la subordination et de l’aliénation parce que le pouvoir sur le travail est exercé par les travailleurs eux-même. )

Comme nous, mobilisons (ici au marché de St Chamand) le 19 février :

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