Macron, au moyen d’artifices règlementaires et législatifs, essaie d’imposer aux travailleurs une réforme injuste et inutile qui va impacter durement la vie de millions de français en particulier les femmes et les plus précaires. Cette réforme est rejetée puissamment par la très grande majorité des gens et par la quasi-totalité des personnes en activité (près de 90%). Qu’importe, le prince a décidé, la réforme doit s’appliquer. Et dire que cette minorité au pouvoir se gargarise du mot démocratie. Honte à eux !
Comble de cynisme, Macron, regrettant que les français soient réfractaires à ses funestes projet, veut, après la bataille des retraites, lancer un grand débat sur la valeur travail. Précisons : la valeur travail dans le cadre exclusif du système capitaliste.
Et bien emparons nous du débat ! Et pour commencer un constat, une évidence. Le capitalisme, notamment dans sa version actuelle, ultralibérale, financiarisée et mondialisée, a besoin de travailleurs (dociles et mal payés) pour réaliser ses gigantesques profits. Demain, grâce aux nouvelles technologies issues de l’informatique de la robotique, il en sera de moins en moins dépendant. S’affranchir du travail humain pour réaliser des profits voilà le rêve et l’objectif ultime de la caste de ceux qui désormais règne sur notre planète et la détruise.
Alors s’il est une personne qui est la plus mal placée pour défendre la valeur travail c’est bien Macron ! Etre au service des plus riches, des actionnaires, des spéculateurs, des fonds de pension, de tous ceux qui n’ont qu’un rapport très lointain avec le travail, de ceux qui s’enrichissent en dormant, le situe à l’inverse, à l’opposé de la valeur travail, de sa reconnaissance et de sa juste rétribution.
Décidemment, Mr Macron le président des riches, vous êtes un véritable imposteur !
Je propose que, pour renouer avec la tradition du moyen âge d’ajouter une qualité (ou un défaut) aux noms des rois de France (Philippe le bel, Jean le bon, Charles le fol, le hardi, le pieu, le bref, etc…) d’appeler, pour la postérité, notre actuel président : Macron l’imposteur.
Jean-François
Un dessin, de l’humour, on a le droit aussi de sourire, tout en restant très politique.
Bravo !