Sur le pont camarade

Pour l’universalité de la retraite

Contre l’avis des organisations de salariés et d’employeurs, le président de la République s’entête à vouloir réformer le système de retraite. Le dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le régime sera excédentaire en 2022 et qu’il ne s’éloignera pas beaucoup de l’équilibre les années suivantes. 

La rhétorique gouvernementale entérine un recul du départ à taux plein, qui conduira à un appauvrissement pour une majorité et à une accentuation des inégalités. Cette vision dogmatique du Pouvoir et des tenants du Capital veut réduire coûte que coûte les dépenses publiques et sociales pour, de manière désespérée, maintenir la rentabilité du Capital.

Pour autant, le financement des retraites ne peut pas continuer comme avant tant les paramètres de tous ordres bougent très vite sous l’effet des différentes crises que nous vivons : économique, sanitaire, …

Le statu quo est donc impossible. De plus, il n’est pas souhaitable.La réflexion sur une possible architecture universelle passe par un tout autre chemin. Une réforme de progrès pour des avancées indéniables sont possibles !

N’est-ce pas le moment d’envisager de remplacer la logique contributive actuelle de la retraite par un nouveau droit universel ? Personne ne doit rester sur le bord du chemin ! La retraite constitue un droit pour chaque personne et un effort serait le reflet du développement de notre civilisation.

Il est plus que légitime de revendiquer des pensions dignes, avec un départ à 60 ans pour tous, 75% du dernier salaire et après 40 ans de cotisations prenant en compte les années d’études. Avancer le départ pour celles et ceux qui ont travaillé tôt.Il est tout aussi légitime que ce système soit démocratique, c’est-à-dire géré par les cotisants eux-mêmes, et solidaires.

Alors inaccessible ce financement ?

NON c’est une nouvelle étape qu’il faut franchir. Les retraitées et les retraités sont une richesse.

Il faut consacrer une part accrue des richesses au financement des retraites, environ 4%. Les dépense de protection sociale représente actuellement 35% du PIB (Le PIB ou produit intérieur brut est la richesse produite par année en France)Il s’agit de promouvoir le financement des retraites par la cotisation sociale. La création de la richesse se trouve au creuset du travail humain.

Mais cela ne suffit pas :

–        Un prélèvement sur les revenus financiers des entreprises et des banques viserait à les dissuader de placer leurs profits en titre financier ou à contrario à les inciter à les utiliser pour des investissements porteurs d’emplois et d’efficacité sociale et écologique.

–        Une réforme de l’assiette des cotisations sociales notamment patronales à partir d’une modulation du taux de cotisations sociales. Celui-ci serait en fonction de la politique d’emploi et de salaires de l’entreprise. 

Pour ouvrir une voie de progrès et répondre aux crises systémiques, il est nécessaire d’agir ensemble. Cela impose un travail de créativité intense pour trouver des perspectives ambitieuses et de l’espoir. Nous sommes prêt à travailler

-dans le respect de chacune et de chacun

– avec les forces syndicales et politiques et tout le mouvement social pour ouvrir ce chemin.

1 réflexion au sujet de « Pour l’universalité de la retraite »

  1. Bien vu.
    Ils veulent capitaliser à terme en réalité. Comment en faisant des économies sur tjours le service public .les actionnaires des banques et de la finance peuvent se réjouir oir un sourire tel the mask” un gros marché

    Répondre

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.