« Après MERKEL »Les élections au Bundestag du 26 septembre tournent la page d’une ère, celle de la chancelière Merkel 16 ans à la tête de la première puissance économique de l’union européenne.
Grâce au retournement de tendance dont il a bénéficié, le candidat du SPD Olaf Scholz, s’est hissé en tête des sondages durant l’été (25%), et est arrivé légèrement en tête aux élections du 26 septembre.
Le programme du SPD prend des distances avec les réformes antisociales Hartz si profondément détestées. Ces mesures ont précipité une couche importante de la population dans la plus grande précarité. 15,8 % des allemands vivent aujourd’hui en dessous du seuil de pauvreté (1040 euros par mois) contre 11% dans les années 1990.
Pour remobiliser au moins une partie de sa base électorale désenchantée, le SPD propose de porter le salaire minimum à 12 euros brut de l’heure, contre 9,5 euros aujourd’hui, de mettre en œuvre une hausse sensible des allocations familiales pour les plus démunis, et, enfin, de réintroduire un impôt sur la fortune abandonné depuis 1997 ou encore d’assouplir les conditions de perception des indemnités minimales par le biais de la création d’une allocation citoyenne.
Olaf Scholz a engagé des négociations pour former une coalition avec les verts et les libéraux, autres grands vainqueurs du scrutin. Les partenaires devront rédiger un programme commun notamment sur les grands dossiers européens. Il est évident qu’en réunissant droite et gauche, cela va être très difficile, nous l’avons vécu sous l’ère Mitterrand et Hollande.
· Pacte de stabilité· Réponse à la crise COVID
· Transition écologique
· Europe de la défense
· Réintroduction d’un impôt sur la fortune
· Les minima sociaux
La droite libérale qui fait partie de l’alliance ne veut pas entendre parler d’impôt sur la fortune, voire la moindre augmentation de la pression fiscale sur les plus riches.La partie n’est pas encore gagnée pour le peuple
.J-L Bourgue