L’expression Pandora papers désigne la fuite près de 11,9 millions de documents confidentiels faisant état d’évasion fiscale à large échelle de plusieurs milliers de personnalités politiques, religieuses ou publiques et de monarques.

Une nouvelle enquête du consortium international des journalistes d’investigation (Icij internationale Consortium of Investigative Journalists) vient de révéler l’ampleur de la fraude fiscale et le degré de corruption de certaines personnalités membres de l’élite politique mondiale. Ce sont 11300 milliards de dollars (9400 milliards d’euros) planqués dans des comptes offshore à l’abri des regards des services fiscaux.

Ces Pandora papers s’ajoutent à une longue liste de scandales de même type consistant dans des pratiques qui permettent de soustraire des milliards d’euros à leur imposition et donc au financement des services publics, des hôpitaux, des écoles, de la recherche médicale, etc…

Il faut savoir que l’évasion fiscale est de 9730 milliards d’euros par an dans le monde soit quatre fois le PIB de la France. Bien entendu ce manque à gagner pour le bien du collectif pourrait être investi autrement que pour des intérêts privés sans scrupules.

En exemple concret, 229,6 milliards d’euros soit 2 % du montant de l’évasion fiscale permettrait d’éradiquer la faim dans le monde. 4650 milliards d’euros soit 42, 8% permettrait de couvrir les besoins d’investissements pour rester dans un scénario de 2 degrés de réchauffement entre 2015 et 2030.

Les actifs financiers sont retenus dans les banques et des comptes Offshore où l’argent produit par les salariés ici se retrouve mélangé à l’argent de la drogue de la traite des humains et des trafics d’armes.

Face à cela, le Parti Communiste Français représenté par Fabien Roussel propose dans son programme :· Des peines de prison ferme et la perte des droits civiques pour les fraudeurs.· L’instauration d’un ministère chargé de la lutte contre la fraude fiscale.· Le recrutement de 15000 contrôleurs fiscaux en plus.· La nationalisation ou la fermeture des banques délinquantes.

J-L Bourgue