Sur le pont camarade

Le TER Nice-Marseille doit rester dans le giron de la SNCF

La section Avignon-Morières Le Pontet a répondu présent à l’action militante impulsée par la fédération vauclusienne du PCF.

Alain, Christiane et Gilles à la Gare de Morières

Il s’agissait de se positionner contre la politique de Muselier à la Région Sud-PACA qui veut privatiser la ligne Nice‐Marseille et en délivrer la concession à une filiale de Veolia : Transdev. Cela se traduit par une convention sur 10 ans pour 870 millions d’euros , soit 40 % de la somme globale de l’ancienne convention avec la SNCF pour seulement 10 %du trafic. Le coût du « km‐train » actuellement de 15,8 euros, passera à 20 euros en 2025 avec l’arrivée de Transdev. Donc 21 % d’augmentation de la subvention publique !

André et Christian à Montfavet

La Région a ainsi mieux abandonné le service public du rail, pour pouvoir donner la gestion au privé. Cela s’est traduit par des conditions de voyages dégradées pour les usagers : absence de guichet aux gares, trains manquants etc.. Pour les usagers, la situation des transports est devenue d’une complexité insoluble.

Jeff Bernard et Fred à AVignon

S’il n’a plus d’élu.es au sein de l’hémicycle régional, le PCF Vauclusien n’abandonne pas le combat pour autant. Présents ce matin sur un grand nombre de gares du département (Bollène, Orange Carpentras, Monteux, Sorgues, Avignon, Montfavet, Morières, Saint Saturnin, Château Neuf de Gadagne, Le Thor, L’Isle sur la Sorgue, Cavaillon), ce sont plus de 50 militant.es communistes qui ont informé les usagers des Train Express Régional de leur opposition à ce projet.

Kamila et Pablo à AVignon Centre

Le Chemin de Fer est ce qu’on appelle un monopôle naturel : des investissements énormes au départ, des coûts fixes élevés, des retours sur investissement.

Jean Luc, Fred Kamila, Bernard, Pablo reçoivent le renfort de militants stationnés sur les autres gares

Habitués à socialiser les pertes et à privatiser les profits, au nom d’une sacro-sainte concurrence libre et non faussée, la Droite privatise, non pas le réseau, mais la gestion du réseau en le morcelant en petits bouts. Le réseau ainsi morcelé devient d’une complexité sans nom et s’avère rapidement impossible à gérer correctement. Le passé – la SNCF se crée en 1937 en nationalisant tout un tas de petites compagnies – est là pour nous le rappeler. La réduction du Fret en France à portion congrue suite à la libéralisation du rail en 2006 aussi. Les exemples étrangers également : l’Angleterre revient sur ce mode de gestion. L’Allemagne ne s’en sort pas mieux.

A l’heure où le rapport du GIEC présente des rapports alarmants, alors qu’en France les transports routiers sont la première cause d’émission de gaz à effet de serre, alors qu’on sait que le train est une alternative crédible au tout routier, il est aberrant de sacrifier l’opérateur historique du réseau sur l’autel d’une idéologie néolibérale inopérante.

Signez la pétition : https://www.change.org/p/citoyens-arr%C3%AAter-la-privatisation-de-la-ligne-ter-marseille-nice?fbclid=IwAR1CJirwQbjPcjK4hzALMEtZDRVXw-i92NHCiv_AMC5Uz3vpoB8x_JvmnxI

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