Le 15 mai, nous convoquions un rassemblement en compagnie S, Présences Palestiniennes, le NPA Avignon, le POI, de Génération.s le POID, GDS et Avignon Insoumise en soutien au peuple palestinien.
Voici l’appel :
Jérusalem continue à être le terrain de graves événements dont l’escalade menace la paix dans la région et au-delà.
Face à cette situation, attaché aux valeurs de paix, de justice et de solidarité, nous tenons à exprimer notre soutien au peuple palestinien confronté à un déferlement de violence de la part de l’armée israélienne.
Près de 35 Palestinien·ne·s – dont plusieurs enfants – ont été tués sous les bombardements et plusieurs centaines d’autres ont été blessés.
Cette violence est le résultat de la décision du pouvoir israélien, au mépris du droit international, d’annexer Jérusalem-Est et d’expulser les familles palestiniennes de leur lieu de vie.
Le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a déclaré que « Les expulsions, si elles étaient ordonnées et mises en œuvre, violeraient les obligations d’Israël en vertu du droit international ».
Le silence et l’inaction de la communauté internationale, malgré les interpellations régulières des parlementaires et élu·e·s, est inacceptable. La communauté internationale doit intervenir de toute urgence en commençant par reconnaître l’État de Palestine au côté d’Israël, solution conforme aux résolutions des Nations unies pour créer une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.
Nous avons également salué la persistance en Israël et en Palestine de partisans pour la paix, notamment les communistes Israélien. Nous remercions à ce propos Eitan pour sa prise de parole. Il est le fils d’une femme en noire1.
http://base.d-p-h.info/en/fiches/premierdph/fiche-premierdph-2185.html.
Nous condamnons la colonisation israélienne.
Nous regrettons que les élections relégitimant l’Autorité Palestinienne n’aient pas pu se tenir, empêchées à Jérusalem Est.
Enfin, nous condamnons la diplomatie Française qui tient des positions de principe de deux États pour une paix durable mais sans aucune action pour les accompagner. Elle apparaît de plus en plus hors sol.
1On ne saurait que trop conseiller le livre cette dame formidable Janina Hescheles survivante du camp de concentration de camp Janowski (actuelle Ukraine) à l’âge de 12 ans et qui en a livré un témoignage à chaud. Ce livre s’appelle Les Cahiers de Janina, à travers les yeux d’une fille de douze ans.