Sur le pont camarade

La prise en charge des violences intrafamiliales pendant la crise sanitaire

Dans le contexte actuel de confinement, nous constatons une augmentation de plus de 30% des violences intrafamiliales. La crise sanitaire augmente le danger pour les femmes et les enfants victimes de violences.

Pour enrayer ce phénomène plus que préoccupant, plusieurs dispositifs :

– Le 3919 : numéro d’écoute national, disponible du lundi au samedi de 9h à 19h.

– Le 17 ou le 112 : en cas de danger grave et immédiat, avec nécessité d’une intervention sur place des services de première urgence.

– Si vous ne pouvez pas appeler, envoyez un SMS au 114, un numéro gratuit qui vous mettra en contact avec les services de secours, ou allez sur le site https://www.appel.urgence114.fr/

– Dans les pharmacies : le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens s’est engagé aux côtés du Ministère de l’Intérieur pour mettre en place un dispositif qui permet aux victimes de violences intrafamiliales de se rendre dans la pharmacie la plus proche pour signaler les violences dont elles font l’objet à leur pharmacien qui alertera les forces de l’ordre. Ce dispositif permet une alerte efficace et discrète vis-à-vis de la personne violente, une prise en charge rapide et une solution de mise à l’abri des victimes malgré le confinement.

– Le CIDFF de Vaucluse assure également des permanences de lutte contre les violences par chat facebook, via l’application Messenger (Avignon Cidff ), du lundi au vendredi, de 10h à 12h et de 14h à 16h. L’accueil téléphonique est assuré du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h au 04 90 86 41 00.

https://arretonslesviolences.gouv.fr/ : la plateforme de signalement des violences sexuelles et sexistes active 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, permet de dialoguer avec les forces de l’ordre de manière anonyme et sécurisée.

Face à ces violences, nous avons toutes et tous une réponse : la vigilance. Vous savez déjà ce qu’est la violence. Vous l’avez probablement déjà vue, entendue. Vous connaissez les cris, les bruits sourds, la peur dans le regard de votre voisine lorsque vous la croisiez ou ce que vos enfants vous racontaient d’un.e camarade en rentrant de l’école. Notre responsabilité c’est de signaler à chaque fois, au moindre doute.

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