Mardi 18 octobre à l’appel des organisations syndicales, nous étions environ 3000 manifestants à remonter le cours Jean Jaurès à Avignon, jusqu’à la place du palais. Dans un contexte de grandes grèves des raffineries et d’une inflation grandissante, les mots d’ordres portaient sur la revalorisation des salaires et sur la défense du droit de grève.
Avec la flambée des prix, l’augmentation de tous les salaires est un mot d’ordre largement partagé par les travailleurs qui ont de plus en plus de mal à vivre dignement de leur travail. Et pendant ce temps, les grandes entreprises et les capitalistes dégagent des profits colossaux et augment leurs revenus dans l’indécence la plus totale. Face à cette situation, dans la ligne droite de son autoritarisme et de son mépris permanent, le gouvernement préfère s’en prendre aux grévistes plutôt qu’au patronat. Chantage, menaces, réquisitions attentatoires au droit de grève composent la palette déployée pour maintenir un système inique. Récemment un travailleur de RTE s’est suicidé après avoir subi des pressions des autorités dans le cadre de la lutte qu’il avait menée. Face à ces procédés, la grève reste l’unique arme des salariés et nous étions nombreux et motivés pour ne pas nous laisser faire.
Le Parti Communiste était représenté dans ce cortège par une cinquantaine de camarades. Le PCF continuera de soutenir les actions décidées par les travailleurs eux-mêmes afin que leurs revendications aboutissent.