Ce jeudi 5 décembre, nous avons été environ 1500 à manifester contre la casse du service public et la stigmatisation des fonctionnaires, à l’appel de l’intersyndicale. Non content d’accélérer les coupes dans les effectifs de la fonction publique, détruisant ainsi la capacité des services publics à répondre aux besoins de la population, l’ex-gouvernement entendait profiter du vote du budget de l’Etat pour s’en prendre aux fonctionnaires. Gel du point d’indice, trois jours de carence, diminution du salaire en cas de maladie, encore des économies faites en stigmatisants celles et ceux qui permettent le fonctionnement de nos institutions.
Les manifestants l’ont bien compris, si le vote de la motion de censure a permis de rejeter ce budget de régression, il n’a pas mis fin à l’idéologie néfaste qui lui sert de base. L’obstination du président de la République à ne pas reconnaitre le résultat des dernières législatives et son refus de se remettre en question sont encore une fois apparus lors de son intervention le soir même. Il s’apprête à recommencer ses compromis avec l’extrême droite, qui ont été la marque de fabrique du gouvernement Barnier. Même si le RN tente d’accélérer le calendrier présidentiel pour échapper à celui de la justice, ils partagent fondamentalement avec Macron la même volonté de s’en prendre aux plus pauvres pour sauvegarder le pouvoir des capitalistes.
En parallèle du combat à l’Assemblée à travers ses Parlementaires, le Parti Communiste du Vaucluse a été présent dans la rue. Il ne s’agit pas seulement de faire échouer ce budget et le gouvernement qui le porte, il faut se battre pour obtenir des avancées au profit des travailleuses et des travailleurs.